NOM & PRÉNOMS : Don (2ème au choix) Williamson. ÂGE : 22 ans. LIEU ET DATE DE NAISSANCE : vingt-trois avril, mille neuf cent quatre vingt-dix, La Havane, Cuba. ORIGINE : Cubaine et Américaine. ÉTUDES OU PROFESSION : Photographe. VICE : Au choix. SEXUALITÉ : Hétérosexuelle. STATUT MATRIMONIALE : Célibataire. AVATAR : JulianfuckinhotSchratter. Pour le caractère du jeune homme je le verrais plutôt comme ceci : sur-protecteur ◇ attentionné ◇ attachant ◇ déterminé ◇ souriant ◇ impulsif ◇ courageux ◇ indépendant ◇ maladroit ◇ bagarreur ◇ vraiment très jaloux ◇ ne se soucie pas de lui, mais énormément de ceux qu'il aime ◇ pessimiste ◇ pense beaucoup trop, bien pire qu'une fille ◇ romantique ◇ perfectionniste ◇ n'arrive pas à exprimer ses sentiments comme il le faudrait ◇ il a beaucoup d'humour - bien que très particulier - ◇ amoureux Et pour l'histoire, il y a quelques point à respecter : ▶ il est né à La Havane il y a vécu jusqu'à ses sept ans puis il a vécu à New York jusqu'à ses dix-neuf ans, il est ensuite arrivé à Syracuse. ▶ il a été traumatisé par son tendre géniteur jusqu'à ses neuf ans, celui-ci a ensuite quitté le domicile familiale et il n'a plus eu de nouvelles depuis. ▶ c'est un excellent musicien, c'est une des choses qui l'a permis de tenir lorsque son père se faisait trop violent. ▶ c'est aussi un photographe accompli, c'est une véritable passion. ▶ même si il peut démarrer au quart de tour, son impulsivité n'est plus a prouver, c'est un garçon très attachant, sous son apparence de je m'en foutiste pur et dur c'est un garçon foncièrement gentil. ▶ il se comporte comme un véritable chien avec Winnie pour la bonne et simple raison qu'il refuse de s'attacher, cependant elle le lui rend bien. ▶ il a du mal à montrer ses sentiments, il est très maladroit. ▶ il fume comme un pompier.. ▶ c'est un jeune homme très intelligent et cultivé.

« Qu’est ce que tu fais là Don ? Tu t’es perdu, t’as vu de la lumière et tu es venu ? » - « Que tu es spirituel ce matin Lebedinski, j’en ai la larme à l’œil. » - « Je sais, ça te fais bander. » - « Oh si tu savais bébé. » L’amphithéâtre se remplissait progressivement et le jeune homme se plaça derrière la petite blonde avec un sourire sarcastique. C’était une journée tout à fait normale qui s’annonçait, quoi que de plus logique pour les deux jeunes gens que de se cracher à la figure. C’était devenu une routine, une habitude qui c’était installée toute seule en peu de temps. Winnie et Don, ce n’était pas le grand amour, ça ne l’avait jamais été mais ils n’avaient jamais vraiment su pourquoi. Lui, criait sur tout les toits que les danseuses n’étaient que des petites filles à papa superficielles et idiote, quand à elle, elle disait simplement que ce cher Williamson était un mufle. Rien de bien transcendent. Cependant, même leurs amis ne savaient pas comment tout ceci avait débuté, personne ne le savait, même pas les intéressés. La seule chose qu’ils comprenaient été le fait qu’ils se détestaient. Ils se le rendaient si bien. « Je ne t’aime vraiment pas beaucoup. » Souffla Don à l’oreille de la jeune femme. Se retournant et le gratifiant de son plus beau sourire, elle ancra son regard dans le siens. « Ça tombe bien, moi non plus. » Susurra-t-elle en se rapprochant de son oreille avant de se rasseoir. Esquissant un sourire, le jeune homme passa une main dans ses cheveux en évitant de poser son regard sur Winnie. La vérité était simple, ils se refusaient de laisser passer une once de gentillesse entre eux. Lui même était raide dingue de la belle blonde tandis que celle-ci n’arrivait plus à faire semblant. Cependant, ils étaient tout les deux complètement apeurés à l’idée de s’avouer leurs sentiments. Ils se sont rencontrés lors d’un projet photo des étudiants, devant s’occuper du shooting d’un ballet organisé pour la homecoming de l’académie, ces deux là ne se sont plus jamais lâché. Simplement, ce ne fut pas dans le bon sens du terme. C’est plutôt étrange de voir deux personnes se haïr autant et étant au même point durant deux ans, à croire qu’ils ne sont vraiment pas prêt à lâcher le morceau.


« T’es pas vraiment obligée de me regarder tu sais. » Lâcha platement le jeune homme en se laissant tomber contre le dossier de la chaise, posant son appareil photo sur la table il observa Winnie quelques instants. « Tu n’es pas contente d’être là, je ne le suis pas non plus mais il va falloir trouver un compromis. » Enchaina-t-il dans un murmure. La jeune femme descendit du piano sur lequel elle était perchée depuis prêt d’une heure. Elle avait été relativement dure avec Don, il fallait laisser de côté cette idée saugrenue de lui faire croire qu’elle voulait le voir mort. Mais ce n’était pas si facile, ils s’étaient ancrés dans une habitude presque malsaine d’avoir à se dire leurs quatre vérités à chaque fois qu’ils se voyaient. « Je suis désolée. Tu as besoin de combien de photos, je ne vais pas te tenir la jambe plus longtemps si c’est si insoutenable que ça. » Levant les yeux vers elle, Don s’apprêta à dire quelque chose mais se ravisa en secouant la tête. « Une dizaine… Pas plus, je pense que les autres filles en auront tout autant. » Saisissant son appareil photo le jeune homme se leva en faisant signe à Winnie de reprendre place. La tension était quelque peu palpable, peut être parce qu’ils étaient tout les deux dans une position qu’ils se devaient de garder. Aucun d’entre eux n’osait dire quoi que ce soit et la séance dura une bonne demi heure dans le silence pesant. Devant la porte du petit studio photo, la petit blonde se stoppa net. « Williamson ? Merci… » Non, ils n’étaient pas prêt pour une entente cordiale. Mais qui sait, peut être que l’un des deux fera le premier pas, si la peur d’être repoussé s’envolait miraculeusement.